Temper Berlin^[DEU]

Stephanie Gorzynska, fondatrice de notre label du jour, Temper Berlin, est une « True Berlin Girl ». Sa marque n’aurait pas pu voir le jour ailleurs que dans la capitale allemande. Elle se nourrit de l’histoire et de l’essence de cette ville multiculturelle et alternative. Du Bauhaus à la techno. Minimalismes et fonctionnels, les vêtements y sont fabriqués à la main par la créatrice elle-même.

Ich bin ein Berliner

Temper Berlin rime avec élégance intemporelle, simplicité et minimalisme urbain. Les pièces mêlent les vibes de Berlin et un soupçon de chic à la parisienne. Elles répondent à des questions très simples que la créatrice se pose au quotidien : Qu’est-ce que j’aimerais porter ? Qu’est-ce qui me ferait sentir confiante, forte et belle ? Elles parlent d’émotions, de sensibilité et de force. Stephanie est fascinée par les multiples facettes de la femme, digne de cette capitale underground qui ne dort jamais. Une ville qui attire pour sa liberté absolue. À l’image de ses rave party. Une capitale où tous les styles sont dans la rue. De là, découle une vision de la berlinoise. Éternelle teufeuse, ultra arty, écologiquement engagée et super cool. « La femme berlinoise est nonchalante, jamais trop chic. Elle est très ouverte d’esprit, sociable et amusante. Elle est réaliste, terre-à-terre et a des valeurs » décrit Stephanie. De son côté, la parisienne plus soucieuse de son apparence possède un style beaucoup plus chic. À Berlin, les femmes pensent d’abord au côté pratique.

Justement, le label est aussi et surtout inspiré par l’esthétique de la célèbre école du Bauhaus. Ce courant artistique de l’entre-deux guerre né à Weimar qui a touché autant l’art que l’architecture ou le design. Un art total qui fête ses 100 ans cette année. N’hésitez pas à streamer l’excellente série ARTE « Bauhaus – Un temps nouveau » pour en savoir plus. La devise du Bauhaus : la forme suit la fonction. On revient à l’essentiel, on refuse l’ornementation superflue. On privilégie des matériaux vrais et bruts. Des lignes droites, des formes géométriques. Et un retour au travail artisanal. L’essentiel pour le Bauhaus comme pour Temper Berlin : les lignes, les formes et les proportions. La marque berlinoise reprend ce courant ancré dans l’histoire allemande et l’élargit à la mode. Une mode graphique et efficace.

Stephanie travaille la matière comme une surface, utilise des motifs géométriques, rayures et petits carrés, et combine les tissus. C’est un vrai jeu de structures, d’oppositions et de proportions. Comme faire du collage. Les épaules larges des vestes et des pulls contrastent avec les jupes crayon bien droites. Comme la coupole de verre futuriste du Reichstag de Berlin avec l’architecture originelle néo-classique du Palais.