Alja Horvat[SVN]

  • Illustration

Chronique

Le 21.05.2018 par Juliette Mantelet

Focus sur une jeune artiste slovène, Alja Horvat. Avec elle, on plonge tout de suite dans un nouvel univers illustré où se mêlent là aussi le rose et les portraits de femme. Un peu comme Ana Hard, la semaine dernière, Alja s’attaque aux apparences et défend dans ses dessins une vision de la femme plus authentique et naturelle.

LA VRAIE VIE

Alja a grandi à Maribor et vit désormais dans la capitale slovène, Ljubljana. Elle raconte s’être mise à l’illustration quand son copain lui a donné sa vieille tablette graphique. Depuis, elle ne la quitte plus et réalise la plupart de ses dessins à l’aide de cette dernière. Même si, parfois, elle aime encore « se salir les mains » avec la gouache et l’acrylique.

La jeune femme s’inspire du monde qui l’entoure, de la nature, des gens qu’elle croise dans les cafés, chez des amis. Elle a aussi un penchant pour la musique et l’esthétique des années 70 et 80. Notamment ce style très fleuri que l’on retrouve dans ses dessins aux couleurs vives. Les motifs floraux peuplent son œuvre (en décor ou comme motifs sur les vêtements) et rappellent bien le style hippie et bohème de ces années-là.

À travers ses illustrations, l’artiste souhaite montrer la vie telle qu’elle et non, « telle qu’on peut la voir sur les réseaux sociaux ». Alja dénonce ces réseaux où « tout le monde essaie de prouver qu’il vit la vie parfaite, sans problème ». Son objectif est donc d’aller au-delà des apparences dans les scènes qu’elle croque. Elle dessine donc des femmes normales, ordinaires. Une fume une cigarette, l’autre déguste une pizza en sous-vêtements, deux copines trinquent joyeusement. On est loin d’Instagram et de ces photos de food « so healthy » prônée par les influenceuses. Les dessins d’Alja ont, eux, l’intérêt d’être sans filtre et ainsi d’être 100 % décomplexants !

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